Elle représente un volet important des pratiques de médecine chinoise dite traditionnelle. En Chine, on considère que la pharmacopée est plus puissante que l’acupuncture. Il s'agit essentiellement de préparations à base de plantes, mais également de minéraux et parfois de produits animaux.
Elle utilise plusieurs milliers de substances dont 300 font partie de l’usage courant. L’herboristerie chinoise fonctionne avec des formules mélangeant plusieurs ingrédients. Ainsi, elle profite de la synergie d’ingrédients ayant des propriétés similaires.
En médecine chinoise, les effets thérapeutiques des plantes dépendent des facteurs suivants :
- la couleur : blanc, noir, vert, jaune, rouge.
- la saveur : acide, amère, douce, épicée, salée.
- la nature : chaude, tiède, fraîche, froide, neutre.
- la configuration : forme, texture, teneur en humidité.
La manière de préparer un remède est primordiale dans la pharmacopée chinoise. Les plantes peuvent être braisées, fumées, enrobées de miel, elles sont souvent séchées et la plupart du temps proposées en décoction.
En complément de ces caractéristiques, le praticien doit analyser les symptômes et le terrain de chaque patient pour établir la préparation la mieux adaptée. La plupart des préparations de plantes ont un goût astringent. Pendant la période de la prise de décoction, il y a souvent des réactions physiques, issues du travail des plantes, qui disparaissent naturellement à la fin de la cure.
L'intérêt de certaines plantes de la pharmacopée traditionnelle chinoise a été salué en 2015 avec la remise du prix Nobel de médecine à Tu Youyou pour ses travaux sur le paludisme. C'est en analysant plus de 2.000 recettes de remèdes traditionnels que la chercheuse a finalement découvert un traitement particulièrement efficace contre le paludisme.
Elle utilise plusieurs milliers de substances dont 300 font partie de l’usage courant. L’herboristerie chinoise fonctionne avec des formules mélangeant plusieurs ingrédients. Ainsi, elle profite de la synergie d’ingrédients ayant des propriétés similaires.
En médecine chinoise, les effets thérapeutiques des plantes dépendent des facteurs suivants :
- la couleur : blanc, noir, vert, jaune, rouge.
- la saveur : acide, amère, douce, épicée, salée.
- la nature : chaude, tiède, fraîche, froide, neutre.
- la configuration : forme, texture, teneur en humidité.
La manière de préparer un remède est primordiale dans la pharmacopée chinoise. Les plantes peuvent être braisées, fumées, enrobées de miel, elles sont souvent séchées et la plupart du temps proposées en décoction.
En complément de ces caractéristiques, le praticien doit analyser les symptômes et le terrain de chaque patient pour établir la préparation la mieux adaptée. La plupart des préparations de plantes ont un goût astringent. Pendant la période de la prise de décoction, il y a souvent des réactions physiques, issues du travail des plantes, qui disparaissent naturellement à la fin de la cure.
L'intérêt de certaines plantes de la pharmacopée traditionnelle chinoise a été salué en 2015 avec la remise du prix Nobel de médecine à Tu Youyou pour ses travaux sur le paludisme. C'est en analysant plus de 2.000 recettes de remèdes traditionnels que la chercheuse a finalement découvert un traitement particulièrement efficace contre le paludisme.